Les Indes dansantes

Les Indes dansantes

Ballet avec orchestre pour 15 danseurs et 35 musiciens.

Une initiative du Centre Culturel de Rencontre d’Ambronay Académie Baroque européenne 2010

Direction musicale : Hervé Niquet – Chorégraphie : Nathalie Pernette assistée de Regina Meier – Musique : Jean-Philippe Rameau – Scénographie : Daniel Pernette – Lumières : Caroline Nguyen – Costumes : Laurent-Julien Lefèvre.

Durée : Une heure dix.

Les Indes Dansantes apparaissent comme une succession de vignettes multicolores – des actes détachés – sans rapport apparent, si ce n’est une sorte de voyage autour du monde mêlant héroïsme, « exotisme » et goût du spectaculaire.

Nathalie Pernette souhaite pouvoir mener en parallèle trois formes différentes de recherche et d’exploration.
La première concerne le rapport à la musique (et au silence),
la deuxième les fonctions de la danse et la troisième l’influence du costume sur le mouvement.
Trois domaines d’intérêt à combiner ou dissocier selon les cas, dans les partis pris chorégraphiques des quatre suites de l’oeuvre.

JOUER AVEC LA PARTITION.
Il s’agit de considérer l’oeuvre musicale comme un partenaire avec lequel on joue, en accord, opposition ou complémentarité; de « tricoter » les notes au mouvement avec esprit ludique et légèreté.

DANSER « CONTRE » ou « AVEC » UNE MUSIQUE.
S’appuyer sur les différentes composantes d’une partition et voyager de l’une à l’autre. Laisser résonner un morceau en soi pour lui trouver une réponse intime. Composer avec le silence et le bruit produit par le corps : frappes, claques et glissements par rapport au sol, à la peau, à l’objet et émergence possible de la voix.

LES FONCTIONS DE LA DANSE.
Les Indes Dansantes seront l’occasion de mener une recherche sur les différentes motivations et fonctions de la danse, puis d’y trouver un chemin, une réponse personnelle qui n’exclut pas les citations. Entrer en relation avec une autre dimension, dieu, esprit ou défunt; exorciser un « mal », parader pour le sexe opposé, se préparer au combat, à la chasse, en s’approchant de l’âme de tel ou tel animal; fêter un événement, victoire, union, naissance, fête nationale !
L’ensemble de l’oeuvre musicale peut être l’occasion de rejouer un certain nombre de danses d’ailleurs, de rituels, une série d’épreuves en mouvement…
Un voyage dans un monde et des cultures imaginaires… Inspiré d’une réalité… Evidemment transformée.

LE COSTUME, EMPÊCHEMENT ET PROLONGEMENT
Accessoires, matières, scénographie peuvent limiter, cerner et enrichir une proposition. « L’étude du monde » que représentent Les Indes Galantes s’accompagnera d’une étude de costumes traditionnels. Coiffes, manteaux, robes, bijoux… Autant de sources d’inspirations, d’explorations et d’exagérations pour des tenues bigarrées et inspirantes.

 

Production: Centre Culturel de rencontre d’Ambronay

Co-production:  Biennale de la Danse de Lyon, EPCC Théâtre de Bourg-en-Bresse, Compagnie Pernette/Association Na, Relais Culturel Château Rouge à Annemasse.

"Les Indes dansantes" en images

La compagnie en vidéos

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